Ce week-end j'ai eu la chance d'assister à la conférence d'Olivier DURIS "apprivoiser les écrans et grandir" pour l'association 3, 6, 9, 12. C'était passionnant et j'ai beaucoup aimé son approche, que j'ai trouvée très bienveillante. Bien sûr, j'aurais aimé aller plus loin sur le sujet des écrans connectés pour les 9-12 ans mais les deux heures de conférence sont passées à une vitesse folle et il a fallu la clôturer avant qu'il ne puisse entrer dans le détail. Pour ceux que cela intéresse, j'ai trouvé le lien vers cette même conférence animée quelques mois plus tôt.
Je suis rentrée avec plusieurs choses à mettre en pratique à la maison avec des tous petits, et avec une énergie décuplée pour accompagner au mieux les enfants et leurs parents dans leurs usages d'internet!
J'ai d'ailleurs eu la chance d'animer le lendemain deux ateliers à domicile pour les 6-8 ans et les 9-12 ans :
Accueil formidable de la part de mes hôtes,
Groupes de petits et grands super,
Très bonne ambiance,
Et participation au top pendant l'atelier !
Que demander de plus ?
Ah oui, la conclusion de l'une des jeunes participantes : "Finalement sur internet, il faut juste faire attention".
Mission du jour réussie 😊
lundi 1 avril 2019
jeudi 6 décembre 2018
Internet et les écrans : donnons l'exemple
Whouaou.
Les études avancent considérablement sur les effets des écrans sur les enfants de moins de 3 ans, et ce qui en ressort est assez flippant.
Je viens de lire un article - que je vous recommande - sur le site de France Info, traitant d'une étude réalisée par la société faireparterie en juin 2018 avec l’institut de sondage GECE.
Voici ce que j'en ai retenu :
La surexposition des plus jeunes serait due, en partie, aux (mauvaises) habitudes de leurs parents, nés entre 1980 et 2000 qui ont grandi avec Internet.
Directement concernée, je ne peux m'empêcher de regarder mes habitudes. Première action de la journée : éteindre mon réveil (programmé sur le smartphone) et désactiver le mode avion pour consulter les messages/mails reçus depuis la veille au soir tous supports confondus... Super.
En tant que parents, nous essayons de limiter l'accès aux écrans et de surveiller ce que nos chers bambins regardent sur Internet, mais nous avons toujours de bonnes raisons de les mettre devant les écrans...
J'ai passé une dure journée au travail, un petit dessin animé pour les maintenir calmes pendant que je fais à manger ne va pas leur faire de mal...
Je ne vais pas priver mon grand de 5 ans de télé sous pretexte que mon petit de 18 mois ne doit pas regarder les écrans avant 3 ans...
S'ils ne s'habituent pas dès le plus jeune âge à naviguer un peu à la maison, ils feront n'importe quoi avec leurs copains à l'extérieur...
Clairement, ce n'est pas simple à gérer et j'entends beaucoup de discours culpabilisants.
Mais les études sont là, elles existent et doivent nous alerter sur les dangers que peuvent représenter les écrans et Internet chez les tous petits. Une proposition de loi pour lutter contre l’exposition précoce des enfants aux écrans est d'ailleurs actuellement examinée au Parlement.
Voici quelques chiffres tirés de l'étude qui ne vous surprendront probablement pas, mais qui méritent de s'arrêter deux minutes :
Et ces chiffres montrent bien qu'il ne faut pas attendre que les enfants rentrent au collège pour leur apprendre les bons usages sur Internet. Il est urgent de les sensibiliser au plus tôt tout en essayant de limiter notre propre utilisation du smartphone/tablette/ordinateur/etc lorsque nous sommes avec eux.
D’ailleurs, si vous souhaitez en savoir plus sur les interventions en classe, conférences-débats et entretiens individuels que je propose, n’hésitez pas à me contacter.
D'ici là, je vous invite à lire l'intégralité de l'article "Les jeunes enfants face aux écrans : les moins de 8 ans quasiment autant connectés que leurs parents !".
A bientôt !
Les études avancent considérablement sur les effets des écrans sur les enfants de moins de 3 ans, et ce qui en ressort est assez flippant.
Je viens de lire un article - que je vous recommande - sur le site de France Info, traitant d'une étude réalisée par la société faireparterie en juin 2018 avec l’institut de sondage GECE.
Voici ce que j'en ai retenu :
La surexposition des plus jeunes serait due, en partie, aux (mauvaises) habitudes de leurs parents, nés entre 1980 et 2000 qui ont grandi avec Internet.
Directement concernée, je ne peux m'empêcher de regarder mes habitudes. Première action de la journée : éteindre mon réveil (programmé sur le smartphone) et désactiver le mode avion pour consulter les messages/mails reçus depuis la veille au soir tous supports confondus... Super.
En tant que parents, nous essayons de limiter l'accès aux écrans et de surveiller ce que nos chers bambins regardent sur Internet, mais nous avons toujours de bonnes raisons de les mettre devant les écrans...
J'ai passé une dure journée au travail, un petit dessin animé pour les maintenir calmes pendant que je fais à manger ne va pas leur faire de mal...
Je ne vais pas priver mon grand de 5 ans de télé sous pretexte que mon petit de 18 mois ne doit pas regarder les écrans avant 3 ans...
S'ils ne s'habituent pas dès le plus jeune âge à naviguer un peu à la maison, ils feront n'importe quoi avec leurs copains à l'extérieur...
Clairement, ce n'est pas simple à gérer et j'entends beaucoup de discours culpabilisants.
Mais les études sont là, elles existent et doivent nous alerter sur les dangers que peuvent représenter les écrans et Internet chez les tous petits. Une proposition de loi pour lutter contre l’exposition précoce des enfants aux écrans est d'ailleurs actuellement examinée au Parlement.
Voici quelques chiffres tirés de l'étude qui ne vous surprendront probablement pas, mais qui méritent de s'arrêter deux minutes :
- "92% des parents utilisent internet quotidiennement et les moins de 8 ans sont quasiment autant connectés que leurs parents.
- 89 % des enfants de moins de 8 ans sont régulièrement exposés aux écrans. 89 % utilisent un écran tactile et un tiers utilise un smartphone."
Et ces chiffres montrent bien qu'il ne faut pas attendre que les enfants rentrent au collège pour leur apprendre les bons usages sur Internet. Il est urgent de les sensibiliser au plus tôt tout en essayant de limiter notre propre utilisation du smartphone/tablette/ordinateur/etc lorsque nous sommes avec eux.
D’ailleurs, si vous souhaitez en savoir plus sur les interventions en classe, conférences-débats et entretiens individuels que je propose, n’hésitez pas à me contacter.
D'ici là, je vous invite à lire l'intégralité de l'article "Les jeunes enfants face aux écrans : les moins de 8 ans quasiment autant connectés que leurs parents !".
A bientôt !
mercredi 28 novembre 2018
Les réseaux sociaux avant 15 ans
Bonjour à tous,
Aujourd'hui je souhaiterais revenir sur le cas des réseaux sociaux utilisés bien trop tôt. Au début de mes interventions en école, j'ai été surprise de constater le nombre d'enfants de moins de 10 ans utilisant déjà - seuls - Snapchat, Musica.ly, Instagram, Youtube...
Pourquoi ?
Les objectifs sont divers : regarder des vidéos d'accidents de voitures (7 ans), mettre des captures d'écran de leurs résultats sur des jeux vidéos interdits au moins de 18 ans (8 ans), regarder des vidéos de chats (7 ans), se filmer en train de chanter/danser (9 ans), discuter avec sa grande cousine et les copains de sa cousine (8 ans)... bref. Lorsque je leur demande à partir de quel âge ils sont censés pouvoir aller sur les réseaux sociaux avec l'accord de leurs parents, ils me regardent avec des yeux ronds. Et quand je leur parle du projet de loi qui interdit les réseaux sociaux sans accord parental avant l'âge de 15 ans, alors là ils s'exclament "Qqqqquoiii?!!!".
Oui, les raisons ne manquent pas pour interdire l'usage des réseaux sociaux avant l'âge de 15 ans. Certains influenceurs se sont attaqués au sujet, comme LE ROI DES RATS, un vidéaste français qui révèle les pièges liés aux réseaux sociaux. Il faut parfois avoir le cœur bien accroché pour regarder ses vidéos jusqu'au bout car il n'y va pas avec le dos de la cuillère et adopte un ton plutôt alarmiste. Mais il a le mérite de mettre en lumière des cas réels, parfois très graves, et lève le voile sur des sujets rarement abordés par les médias traditionnels. Pour info, voici la vidéo qu'il a réalisé sur les dangers d'internet chez les jeunes.
Sans partir dans des discours anxiogènes, on reste attentif et on essaie de tenir jusqu'au lycée avant de laisser les enfants s'inscrire sur un réseau social :-)
Aujourd'hui je souhaiterais revenir sur le cas des réseaux sociaux utilisés bien trop tôt. Au début de mes interventions en école, j'ai été surprise de constater le nombre d'enfants de moins de 10 ans utilisant déjà - seuls - Snapchat, Musica.ly, Instagram, Youtube...
Pourquoi ?
Les objectifs sont divers : regarder des vidéos d'accidents de voitures (7 ans), mettre des captures d'écran de leurs résultats sur des jeux vidéos interdits au moins de 18 ans (8 ans), regarder des vidéos de chats (7 ans), se filmer en train de chanter/danser (9 ans), discuter avec sa grande cousine et les copains de sa cousine (8 ans)... bref. Lorsque je leur demande à partir de quel âge ils sont censés pouvoir aller sur les réseaux sociaux avec l'accord de leurs parents, ils me regardent avec des yeux ronds. Et quand je leur parle du projet de loi qui interdit les réseaux sociaux sans accord parental avant l'âge de 15 ans, alors là ils s'exclament "Qqqqquoiii?!!!".
Oui, les raisons ne manquent pas pour interdire l'usage des réseaux sociaux avant l'âge de 15 ans. Certains influenceurs se sont attaqués au sujet, comme LE ROI DES RATS, un vidéaste français qui révèle les pièges liés aux réseaux sociaux. Il faut parfois avoir le cœur bien accroché pour regarder ses vidéos jusqu'au bout car il n'y va pas avec le dos de la cuillère et adopte un ton plutôt alarmiste. Mais il a le mérite de mettre en lumière des cas réels, parfois très graves, et lève le voile sur des sujets rarement abordés par les médias traditionnels. Pour info, voici la vidéo qu'il a réalisé sur les dangers d'internet chez les jeunes.
Sans partir dans des discours anxiogènes, on reste attentif et on essaie de tenir jusqu'au lycée avant de laisser les enfants s'inscrire sur un réseau social :-)
mercredi 14 novembre 2018
Privé... Vraiment ?
Bonjour à tous et bienvenue !
Pour inaugurer ce blog, j'ai souhaité vous parler d'un sujet qui revient régulièrement pendant mes interventions en classe : celui de la confidentialité de certaines applications utilisées par les enfants. Combien de fois ai-je entendu : "Mon papa veut bien que j'utilise tel réseau social parce que c'est privé". Certes, on peut ouvrir un compte privé et gérer les paramètres de confidentialité afin que les personnes voulant accéder à notre compte doivent en faire la demande, mais... s'agit-il seulement de cela ?
Récemment je suis tombée sur une initiative que j'ai trouvée géniale. Les services du délégué britannique aux droits des enfants ont demandé à une avocate de "traduire" les conditions d'utilisation d'Instagram de façon à ce qu'un enfant de 8 ans puisse les comprendre. Et ça vaut le détour, même en tant qu'adulte ! Petit concentré pour sensibiliser mes chers petits auditeurs en classe (et leurs parents!) :
Je vous invite à lire l'article complet ici : https://bit.ly/2zai8jj
Alors, privé... vraiment ?
Pour inaugurer ce blog, j'ai souhaité vous parler d'un sujet qui revient régulièrement pendant mes interventions en classe : celui de la confidentialité de certaines applications utilisées par les enfants. Combien de fois ai-je entendu : "Mon papa veut bien que j'utilise tel réseau social parce que c'est privé". Certes, on peut ouvrir un compte privé et gérer les paramètres de confidentialité afin que les personnes voulant accéder à notre compte doivent en faire la demande, mais... s'agit-il seulement de cela ?
Récemment je suis tombée sur une initiative que j'ai trouvée géniale. Les services du délégué britannique aux droits des enfants ont demandé à une avocate de "traduire" les conditions d'utilisation d'Instagram de façon à ce qu'un enfant de 8 ans puisse les comprendre. Et ça vaut le détour, même en tant qu'adulte ! Petit concentré pour sensibiliser mes chers petits auditeurs en classe (et leurs parents!) :
"Officiellement, tu es propriétaire des photos et vidéos que tu postes, mais nous avons le droit de les utiliser, et de laisser d'autres personnes les utiliser, partout dans le monde."
"Même si tu es responsable des informations que tu mets sur Instagram, nous pouvons les garder, les utiliser et les partager avec des entreprises connectées à Instagram. Cela inclut ton nom, ton adresse mail, ton école, où tu vis, tes photos, ton numéro de téléphone, tes "likes" et "dislikes", où tu vas, où tes amis vont, combien de fois tu utilises Instagram, ta date d'anniversaire, à qui tu parles ainsi que tes messages privés."
"Quand tu supprimes ton compte, nous gardons ces informations personnelles sur toi, tes photos, aussi longtemps que raisonnable dans un but financier."
Je vous invite à lire l'article complet ici : https://bit.ly/2zai8jj
Alors, privé... vraiment ?
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